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De bonnes raisons de se réjouir : le progrès en prévention de la démence depuis l’époque de mon père

Avertissement concernant mon premier blog français

Actuaire, mon intérêt pour les données sur la longévité rejoint un de mes centres d’intérêts personnels : la santé mentale.

Anglophone, je me suis mis au défi d’apprendre le français il y a cinq ans, afin d’ « exercer » mon cerveau. Ces mêmes dernières années, j’ai aussi écrit régulièrement - en anglais - sur la longévité.

Aujourd’hui, mes deux « passions » se rencontrent.

En effet, afin de me mettre au défi et en guise de grand exercice de français, j’ai voulu traduire mon dernier blog. J’espère que vous y trouverez quelques nouvelles idées intéressantes. Veuillez excuser mes erreurs grammaticales et les liens d’articles en anglais seulement. Si vous appréciez mon premier article en français, j’en écrirai d’autres! Naturellement, j’apprécierais vos commentaires.


Inspiré par la perte de mon père, je réfléchis à ce que nous avons appris en une génération. J’approche l’âge auquel mon père a pris sa retraite, mais je planifie une très différente septième décennie.


Le parcours de ma famille

Une année est passée depuis la mort de mon père, à cause de l’Alzheimer. La photo le montre visitant un laboratoire moderne en 2017. Bien que l’horloge de mon père se soit arrêtée à 85 ans, il avait un peu perdu sa tête ses deux ou trois dernières années.

Une trentaine d’années auparavant, ma grand-mère paternelle était décédée de la même façon.

Le métier de mon père

Mon père était neuropathologiste. Étant donné la maladie de sa mère, il était naturel que mon père serait passionné par la démence. Sans aucun doute, il était inquiet que ce soit une cause génétique. Il s’inquiétait des répercussions de cette maladie.

Depuis l’époque où mon père faisait ses recherches dans les années quatre-vingts, la population de la Grande Bretagne a vieilli et la démence était devenue la cause de mortalité la plus commune. Les tendances sont similaires au Canada et autres pays développés.

Donc, qu’avons-nous appris dans la période intergénérationelle?

Bien que nous manquons encore d’un traitement, notre compréhension des risques - a bien progressé. J’ai observé trois avancées notables :

1. La démence est rarement héréditaire
2. Les compagnies d’assurance-vie ont développé des polices plus dynamiques
3. La formation continue est récompensée

Considérons chaque point.

1. La démence est rarement héréditaire

La meilleure nouvelle vient du nouveau domaine de recherche génomique : la cartographie du génome humain. Ces nouvelles perspectives nous permettent d’éliminer une cause héréditaire dans la vaste majorité de cas. Selon Alzheimer's Society de Grande Bretagne « dans la vaste majorité de cas (plus de 99 pour 100), Alzheimer ne se transmets pas de façon héréditaire». Veuillez excuser mon soupir de soulagement.

Le doigt est pointé sur nos modes de vie, au lieu des gènes avec lesquels nous sommes nés. Selon Alzheimer's Association des Etats Unis, « les experts s’accordent à dire que, dans la vaste majorité de cas, l’Alzheimer, comme d’autres maladies chroniques, est, probablement, la conséquence d’interactions entre plusieurs facteurs, y compris l’âge, les gènes, l’environnement, le mode de vie et autres maladies coexistantes».

(Vous l’avez) déjà entendu? Oui, c’est le même conseil pour minimiser vos risques de maladies cardiovasculaires et de cancer. Il paraît que les mêmes choses qui améliorent la santé cardiovasculaire (les entraînements réguliers, une alimentation saine, la consommation modérée d’alcool et l’arrêt du tabac) aident aussi la protection de votre cerveau.

Bienvenue au nouveau mantra: vaut mieux prévenir que guérir. Un mode de vie plus sain diminue le risque des trois plus grand tueurs. C’est une récompense très attrayante.

Malheureusement, c’est plus facile à dire qu’à faire. Comment encourager des modes de vie plus sains? Cette question me conduit à mon domaine professionnel: la science actuarielle.

2. Les compagnies d’assurance-vie ont développé des polices plus dynamiques

À l’aube de mes cinquante ans, j’ai souscrit une police d’assurance-vie « moderne ». Oui, c’est triste, mais vrai.

Bien que les contrats d'assurance-vie durent souvent 30 ans ou plus, le prix étant habituellement fixé une fois pour toutes au départ, puis on n'y touchait plus. Cela protège l’assuré contre de futures hausses de primes, mais cette conception ne l‘encourage pas de manière proactive à rester en bonne santé. Ce n’est pas une situation « gagnant-gagnant ».

Une structure plus proactive a été développée par Discovery en Afrique du Sud, où le nombre de décès prématurés à cause du SIDA est très élevé. Elle offre des caractéristiques mettant les deux parties- le titulaire et le souscripteur de risque - en situation de « gagnant-gagnant » avec un lien continu entre le niveau de primes et le degré d’implication de l’assuré dans la préservation de sa santé. Cette innovation est devenue possible grâce à la nouvelle technologie de suivi pour les sportifs.

De surcroît, un autre bénéfice de ce type d’assurance-vie, est de pouvoir en bénéficier « de son vivant » si l’assuré était diagnostiqué d’une maladie incurable.

Titulaire de ce type de contrat, ma compagnie d’assurance m’encourage ainsi à faire de l’exercice au moins trois fois par semaine, et personnellement j’alterne la course à pied, le cyclisme et « circuit training » ( séries d’exercices cardio et de musculation). Si je me compare à mon père je vois déjà que je suis en meilleure condition physique que lui.au même âge. Il jouait au golf régulièrement et avait une touche en finesse autour des « greens » mais ce n’est pas le golf qui permet - ou permettait puisque les joueurs d’aujourd’hui ont tendance à chercher la puissance - de renforcer l’activité cardiaque ni de développer la force musculaire.

3. La formation continue est récompensée

Enfin, les avancées successives en neurosciences pendant les trente dernières années montrent que le cerveau peut continuer de se développer.

Au cours de la vie professionnelle de mon père, l’idée convenue était que nos cerveaux ne changent pas après l’enfance et que l’apprentissage était une chose réservée aux jeunes. Chacun voulait suivre un processus de trois étapes : la formation, le travail et puis la retraite.

Cet excellent blog aborde les bénéfices de la formation continue. Il m’a initié à l’idée de neuroplasticité, et il m’a mené à cette conversation filmée entre quatre experts de neurosciences au « World Science Festival » de 2019 "The Nuts and Bolts of the Brain: Harnessing the Power of Neuroplasticity".

Je suis restée collé à mon écran pendant une bonne heure, ce qui m’arrive rarement ! La vidéo souligne les bénéfices des avancées technologiques: par exemple la scintigraphie du cerveau. J’en ai retenu que de nouveaux trajets nerveux peuvent être développés dans le cerveau grâce à de nouveaux apprentissages, ce qui est prouvé par la récupération de patients victimes d’accidents vasculaires cérébraux. Même les vieux singes peuvent apprendre à faire la grimace! (En anglais les singes deviennent chiens « Old dogs can learn new tricks ».)

Une des recommandations actuelles des experts est l’apprentissage de nouvelles compétences. Selon Harvard Health, il vaut mieux retourner à l’école que jouer à des jeux de mémoire. Il semble évident que l’objectif est la création de nouveaux chemins neuronaux.

Cela rejoint l’idée que les cerveaux bilingues sont plus résilients contre la démence. Mes cinq années d’apprentissage de la langue française ont été rendu encore plus compliquées par ma perte d’audition. (Même si mon dictionnaire numérique m’aide, en permettant la répétition de la prononciation de chaque mot.) J’aimerais penser que la difficulté offre un bon exercice pour mon cerveau. Même si ma santé cérébrale n’est pas protégée, j’aurai eu beaucoup de bonnes expériences. Mon regard sur le monde s’ouvre davantage en étant, par exemple, capable de lire les infos en français et, bien sûr, échanger avec plusieurs nouveaux amis francophones.

En généralisant, les idées convenues actuellement sur les occasions pour ralentir le vieillissement vont ainsi : après avoir maîtrisé une nouvelle compétence, allez trouver un nouveau défi. C’est la variété qui met du piquant dans la vie.

Le défi d’apprentissage cérébral de l’équipe Club Vita en 2022

Chez Club Vita, nous sommes passionnés à promouvoir/favoriser la santé des plus âgés. Normalement, nous nous concentrons sur le bien-être financier, en aidant une gamme d’organisations à améliorer la gestion du risque de longévité. Mais, la santé - à la fois mentale et physique - est aussi essentielle afin de créer une retraite saine et heureuse. Inspirée par nos apprentissages sur la prévention de la démence, les membres de l’équipe Club Vita se lancent le défi d’apprendre une nouvelle compétence en 2022.

Personnellement, j’essayerai d’apprendre la nage libre. Je ne maîtrisais jamais la coordination de jambes, bras et respiration quand j’étais jeune. Je me suis inscrit pour une course de 1500m en septembre. C’est la première étape dans mon premier triathlon en septembre. Donc j’ai neuf mois!

Quelle compétence avez-vous toujours voulu apprendre? Pourquoi ne pas vous joindre à nous et participer au défi?

Comme nous disons en Écosse au réveillon, « lang may yer lum reek ».

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Club Vita ne pourrait pas fournir un tel éventail d’informations statistiques sans son équipe talentueuse.

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